Quantcast
Channel: L'info sur RTBF.be - Régions
Viewing all 30936 articles
Browse latest View live

Nouveau chantier ce week-end sur l'autoroute Mons-Liège: à Gouy-lez-Piéton

$
0
0
Ce sera la galère, une fois de plus, dès lundi prochain 27 juillet 2015, pour les automobilistes qui emprunteront l’autoroute E42 à hauteur de Courcelles. De nouveaux travaux vont démarrer entre l'échangeur de Gouy et le viaduc de Viesville en direction de Liège. Ces cinq kilomètres d’autoroute souffrent d’une faible portance, d’un manque de drainage, d’une trop faible pente en travers et d’absence de filets d’eau pour récupérer les eaux de ruissellement. La conséquence est visible : la chaussée se dégrade et il faut intervenir. Un peu moins de six millions d’euros vont donc être investis dans ce chantier de rénovation. Dès ce week-end du 25 juillet, le trafic sera basculé d'un seul coté sur deux bandes de circulation et ce jusque la fin des travaux prévue en octobre. La vitesse de circulation sera limitée à 70 km/h dans les deux sens. La mise en place du chantier se fera avant l’échangeur de Gouy mais l’accès au périphérique de Charleroi, le R3, sera conservé. Par contre, la sortie n°17 de Courcelles sera inaccessible en venant de Mons. Et la bretelle d’accès venant du R3 ainsi que la bretelle d’accès n°17 en direction de Liège seront également fermées. Des déviations seront bien entendu mises en place.

Opération séduction à Bruxelles-Propreté pour féminiser l'entreprise

$
0
0
Et, si il y avait des femmes dans les camions de ramassage d'immondice à Bruxelles ?L'agence de Bruxelles-Propreté, mais elle recrute aussi des femmes. Elle emploie aujourd’hui 2.400 collaborateurs dont 80% sont des ouvriers. Et, d’ici fin 2015, elle va encore engager une cinquantaine de personnes.  A l'examen de recrutement de ce vendredi, il y avait une bonne trentaine de femmes candidates. Les femmes en particulier Et la nouveauté donc dans cette vague de recrutement, c’est qu’elle ciblera plus particulièrement les femmes. Fadila Laanan, la ministre bruxelloise responsable du traitement et de la collecte des déchets, reconnaît que "il y a bien quelques ouvrières de propreté publique dans certaines communes mais très peu parce que c’est un métier très masculin. On sent bien qu’il y a un peu de machisme autour de cela. J’estime qu’aucun travail n’est inaccessible aux femmes. Je veux que les entreprises, et notamment les entreprises bruxelloises, puissent être le reflet de la société. Les femmes ont aussi le droit de travailler pour la propreté publique". Bruxelles-Propreté et Actiris pour la nouveauté Le but de Fadila Laanan est d’attirer les femmes pour féminiser la fonction d’ouvrier au sein de l’agence Bruxelles Propreté et de diversifier ainsi son personnel. Pour convaincre les femmes que les emplois à Bruxelles-propreté ne sont pas l’apanage des hommes, Fadila Laanan a organisé un "jobdating" (journée de recherche d'emploi) en collaboration avec Actiris au cours duquel elle invite les femmes "à rejoindre les équipes de l’agence de Bruxelles-Propreté pour devenir des ouvrières de propreté publique. C’est quelque chose de nouveau". La ministre se dit "heureuse qu’on puisse féminiser cette entreprise qui est très masculine jusqu’à présent ". Ouvrir la Propreté publique aux femmes n’est pas tout à fait neuf Des femmes travaillent déjà pour l’agence mais elles sont minoritaires. Caroline Mansel, la directrice d’Actiris, précise que "C’est une initiative de Madame Laanan que de vouloir inciter les femmes à s’engager dans ce métier d’ouvrière de la propreté publique. Elle a d’ailleurs pris des dispositions particulières pour s’assurer que les conditions de travail soient les meilleures pour elles aussi ". Jusqu’à présent les conditions de travail n’étaient pas encore correctement réunies pour offrir l’accès à ce type de poste aux femmes. En effet, il n’y avait pas de vestiaires et de douches pour les femmes. Cette lacune est désormais comblée. "Les femmes vont pouvoir postuler en plus grand nombre", ajoute Caroline Mansel. Des candidates motivées Outre l’intérêt d’avoir un emploi, les candidates manifestent leur intérêt pour le travail en extérieur, en équipe. Elles estiment que ce travail peut parfaitement être effectué par elles-mêmes. D’ailleurs "les métiers sont faits pour tout le monde. Il ne doit pas y avoir d’inégalité. A nous de prouver qu’on en est capable", précise une des candidates. Aujourd’hui, elles étaient une quarantaine mais Fadila Laanan espère pouvoir en engager une cinquantaine supplémentaiures pour rejoindre, d’ici la fin de l’année, les équipes de la Propreté publique. Le "Jobdating" n’est pas une nouveauté Caroline Mansel précise que cela se pratique depuis des années. L’an dernier, pas moins de 82 "jobdating" ont été organisés avec des "entreprises qui offrent des engagements publics et massifs". Il s’agit essentiellement d’entreprises qui offrent plusieurs postes ouverts en même temps que ce soit pour le même métier ou pour des métiers différents. Caroline Mansel cite d’ailleurs Marks & Spencer et Primemark qui ont mené ce type d’opération récemment.

Mons 2015: après six mois, un premier bilan à mi-parcours

$
0
0
Mons 2015 a déjà six mois. A mi-parcours de l'année européenne de la culture, c'est l'heure des premiers bilans. L'organisation avance le chiffre du million de visiteurs dépassé. Un succès qui s'étendrait aux commerces montois réalisant, en partie du moins, l'objectif du renouveau économique de la région. Entre succès culturel, record d'affluence et retombées économiques Philippe Degeneffe, commissaire général adjoint à la Fondation Mons 2015, liste les top et les flop de cette première saison Mons 2015. Ces six premiers mois ont été marqués par différents grands événements culturels.  Votre top 3 des temps forts de cette première saison Mons 2015? "En numéro un c'est la fête d'ouverture. Plus de 100 000 personnes y ont participé dans une ambiance familiale et bonne enfant. L'offre artistique était aussi à la hauteur. C'était et ça restera l'organisation la plus importante en terme de moyens mis en oeuvre durant toute l'année européenne de la culture. En deuxième place, l'exposition Van Gogh. C'était un incontournable. On avait besoin d'une exposition d'envergure européenne et ce fût le cas puisque pas loin de 185 000 visiteurs ont fait le déplacement. Et puis en troisième position, je placerai un autre événement grand public, le labyrinthe de tournesol qui est un réel succès. Si nous poursuivons sur la même lancée jusqu'à dimanche, nous devrions atteindre 30 à 40 000 visiteurs". Parmi les critiques adressées à la Fondation Mons 2015, il y a celle de ne pas avoir assez inclus les artistes montois au projet. Que répondez-vous à cela? "Je m'oppose tout à fait à cette vision. Plusieurs millions d'euros ont été investis dans des projets tout à fait locaux. Le plus emblématique étant la Bourse à Projets. Nous l'avons lancé il y a deux ans déjà. Nous avons reçu 520 projets dont 22 ont été sélectionnés par un jury. On a également une initiative au niveau des théâtres locaux qui a pour but de les inclure tous. Alors je comprends qu'il y ait des critiques. Nous n'avions pas la possibilité d'inclure tout le monde, nous avons dû faire des choix. Je comprends donc qu'il y ait des déçus mais je ne pense pas qu'on puisse dire que nous n'avons pas fait participer les montois. Il suffit de regarder le travail qui a été réalisé pendant plus de deux ans avec différentes associations sportives, culturelles,... dans le cadre des Grands-Huit et des Grands-Ouest. L'implication de la population montoise est pour nous une des conditions de réussite de cette année européenne de la culture". Mons 2015, c'est un projet culturel qui a aussi des retombées économiques. Le but c'était d'amener un développement économique à Mons et dans ses alentours? "Oui bien entendu. Ce projet de Capitale culturelle, même si la culture et l’artistique restent au cœur du projet, c'était avant tout un projet de développement territorial qui entraîne des retombées économiques. Il est pour l'instant trop tôt pour dresser un réel bilan. Nous avons cependant reçu l'obligation par les instances européennes de confier une étude à un organisme indépendant (la KEA) qui rendra son rapport début 2016. Mais, en tout cas, c'est clair que les retombées sont là. Le secteur de l'horeca fonctionne très bien, les terrasses des cafés et des restaurants sont pleines tout comme les hôtels. C'est le cas principalement pour Mons, ça l'est peut être dans une moindre mesure pour ce qui est des villes partenaires situées dans la périphérie montoise. Enfin, parmi les 68 millions d'euros du budget de la Fondation, une partie revient aussi à des fournisseurs de la région en son, lumière, enfin tout ce qui est nécessaire pour organiser l'ensemble des évènements Mons 2015". Une question qu'on entend beaucoup dans la bouche des montois, c'est celle de l'après 2015. Comment faire pour continuer à faire vivre la culture à Mons? "Il y aura, c'est vrai, un héritage immobilier avec entre autres les cinq musés qui ont ouvert en avril dernier. Il y a également Arsonic, le nouveau lieu destiné à la danse et à la musique contemporaine. L'Alhambra, une salle dédiée à la musique contemporaine. Des moyens ont été mis en œuvre pour continuer à faire vivre ces lieux. Il faudra aussi conserver l'esprit de Mons 2015 et poursuivre la collaboration entre des instances telles que Le Manège, le pôle muséal et l'office du tourisme de Mons." Lille a été Capitale européenne de la culture en 2004. A la fin de l'année, la ville a créé la structure "Lille 3000" qui a aujourd'hui pour but de continuer à faire vivre la culture dans l'ex-capitale européenne. Pourrait-on imaginer un organe similaire à Mons? "C'est une réflexion qui est en cours. Lille a été une référence à plusieurs niveau; ne serait-ce que par son succès considérable ainsi que sa proximité géographique. Pour l'instant la réflexion se fait au niveau de la ville et nous devrions avoir des prises de positions au cours des prochain mois. En tout cas, je le souhaite".

Cras-Avernas: qui sera la plus belle des vaches à Libramont?

$
0
0
José Lallemand, éleveur de bovins, espère qu'il reviendra avec des récompenses de Libramont. Demain, deux de ses vaches et une génisse participeront au concours de la race Blanc Bleu belge. Qui sera la plus belle ? A Cras-Avernas, dans l'exploitation familiale, le travail ne manque pas. José et Martine Lallemand sont sur des charbons ardents. Demain, deux de leurs vaches ainsi qu'une génisse participeront au concours Blanc Bleu Belge à Libramont. "Une génisse et une vache quitteront la ferme, avec un transporteur, vers deux heures du matin. Direction Libramont. Les autres y sont déjà. Après, nous irons dormir une heure avant de faire notre travail, comme tous les jours", explique José Lallemand. Ce vendredi matin, il a reçu l'aide de son neveu Martin Delaite et de Ruben Bonne, tous deux passionnés par le monde agricole. C'est un travail d'équipe. L'un tient le tuyau d'arrosage, l'autre met du savon pendant que José Lallemand donne ses dernières consignes aux deux jeunes. De son côté, l'épouse de l'éleveur, Martine Dantinne, s'occupe des vaches dans l'immense hangar en bois. C'est elle qui s'occupe de tous les aspects administratifs de l'exploitation, y compris les documents pour les concours. Elle sait que les animaux doivent être impeccables pour remporter un prix. Elle veille aussi à préparer la tenue vestimentaire de son mari. Malheureusement, Martine Dantinne n'est pas certaine d'assister au concours de Libramont car la vie à la ferme continue. Si vous vous sentez l'âme d'un éleveur de bovins, vous pouvez peut-être lui faire plaisir en effectuant son travail une bonne partie de la journée de ce samedi. Avis aux amateurs...    

Microfinance : microStart Bruxelles atteint le cap des mille crédits

$
0
0
C'est un cap symbolique que vient de franchir l'agence bruxelloise de microStart. Cette coopérative à finalité sociale, créée en 2011, vient d'octroyer son millième microcrédit. Des crédits de 500 à 15000 euros qu'elle délivre aux exclus du système bancaire traditionnel. Ce coup de pouce permet à ceux qui ont des idées, mais pas d'argent, de concrétiser leur projet. Linda Guzman-Villena a ainsi pu réaliser son rêve d'ouvrir un restaurant péruvien à Schaerbeek. "Sans ce prêt de 15000 euros, je n’aurais pas eu le courage de laisser mon travail et de me lancer comme indépendante ", constate cette ancienne employée dans la restauration au salaire modeste. En plus de ce crédit, Linda a bénéficié d'un accompagnement, juridique et comptable notamment : "J’ai beaucoup été encouragé, j’ai reçu de bons renseignements, ça m’a donné l’envie de faire quelque chose d’autre." microStart est leader sur le marché belge de la microfinance. Le profil de son public ? Beaucoup de femmes, beaucoup de demandeurs d'emploi et beaucoup d'immigrés. "On a énormément de personnes qui ont une expérience de terrain, parfois informelle, détaille Claire Oldenhove, manager de l'agence bruxelloise de microStart. C’est un public assez fragilisé, mais qui a des compétences extraordinaires au niveau commercial, puisque le terrain est la meilleure école." Les résultats semblent en tout cas probants. Selon une étude de la Vlerick Business School, dans huit cas sur dix, le microcrédit conduit à de l'emploi durable.

Deux Carolos, soupçonnés d'être liés à un attentat-suicide en Irak, arrêtés

$
0
0
Deux jeunes de la région de Charleroi, âgés d'une vingtaine d'années, ont été placés sous mandat d'arrêt à la mi-juin parce qu'ils auraient été liés à un attentat-suicide en Irak. Attentat au cours duquel un kamikaze belge avait perdu la vie. Le parquet fédéral a précisé que les deux hommes ont comparu lundi devant la chambre du conseil de Charleroi et que leur mandat d'arrêt a été confirmé. L'enquête est entre les mains de deux juges d'instruction de la province de Hainaut L'attentat-suicide s'est déroulé le 25 avril dernier à un poste-frontière entre l'Irak et la Jordanie. Trois kamikazes, un Français, un Sénégalais et un Belge originaire de la région de Charleroi, avaient fait exploser plusieurs véhicules. Quatre personnes sont décédées et huit ont été blessées lors de l'attaque, revendiquée par l'Etat Islamique. Le parquet fédéral a ouvert une enquête qui a mené à l'arrestation des deux jeunes. Ceux-ci ont été inculpés pour participation aux activités d'un groupe terroriste. Ils auraient apporté de l'aide au kamikaze belge impliqué dans l'attentat.

Découvrir Bruxelles par ses univers sonores est désormais possible

$
0
0
Une carte sonore de la région bruxelloise a été créée par l’ASBL "Bruxelles nous appartient". Grâce à cette carte interactive, il suffit de cliquer sur un point de la ville et tout son univers sonore s’offre à l’auditeur. Le projet était de présenter Bruxelles sous un angle différent : le son. Séverine Janssens de l’ASBL "Bruxelles nous appartient" explique qu’il est aujourd’hui possible "d’entendre des sons liés aux passages de la vie en ville, des sons industriels ou, encore, des sons liés à des moments de détente". Il s’agit là d’une approche très originale pour présenter une ville et "lorsque ces sons sont mis bout à bout, ils forment une véritable biographie polyphonique de la ville". Le visiteur est donc invité à utiliser l’ouïe et la ville se révèle alors sous un angle invisible. Un projet participatif Tout le monde peut alimenter de manière très simple la carte sonore de Bruxelles. Séverine Janssens livre le mode d’emploi : "Il suffit de se connecter sur Brussels Soundmap, pointer le curseur sur le lieu où l’ambiance sonore a été enregistrée et décrire brièvement l’enregistrement". L'intérêt est de "faire voir Bruxelles au travers du son qui est un vecteur d’information très important. Il est aussi un vecteur d’émotion".

Charleroi: on fait la file au guichet du Sporting

$
0
0
En battant hier, le Beitar Jérusalem, les zèbres continuent l'aventure européenne. À peine remis de la victoire des zèbres hier , 1-4 face au Beitar Jérusalem, les supporters Carolos font la queue pour obtenir le précieux sésame qui leur permettra de supporter les leurs jeudi prochain dès 20h30. Le Sporting de Charleroi affrontera en troisième tour préliminaire de l' Europa League les ukrainiens du FC Zorya de Luhansk. Des renforts aux caisses Six personnes ont été désignées depuis ce matin pour vendre les tickets. C'était nécessaire, car à cette heure 2128 places sont déjà vendues. Rappelons que le stade ne comportera que 10 000 places mercredi prochain en raison des restrictions liées au règlement de l'UEFA. D'ici là les zèbres recevront dimanche à 20 heures, l' équipe de Mouscron pour le premier match du championnat 2015–2016. Plus de 5000 places sont déjà vendues.

Tomorrowland: déjà 37 festivaliers expulsés pour possession de drogue

$
0
0
Trente-sept festivaliers ont déjà été expulsés lors de la première journée du festival Tomorrowland à Boom, vendredi, pour possession de drogue, indique la police de la zone Rupel (Anvers). Les drogues les plus concernées sont le cannabis, l'ecstasy, la cocaïne et les amphétamines. Quatre dealers ont été appréhendés. Six personnes ont été arrêtées administrativement, notamment pour ivresse sur la voie publique. La règle veut que les personnes contrôlées en possession de drogue se voient retirer leur bracelet d'accès au festival.

Libramont: l'agriculture belge sauvée par les marchés étrangers?

$
0
0
L'exportation, et plus précisément encore la grande exportation, représente une opportunité mais aussi une nécessité pour l'agriculture et l'industrie agroalimentaire belges, dans le contexte de crise actuel, est-il ressorti d'un colloque sur le sujet tenu samedi à la Foire de Libramont à l'initiative du ministre fédéral de l'Agriculture, Willy Borsus. L'embargo mis en place par la Russie depuis près d'un an à l'encontre des produits agroalimentaires européens a mis en exergue la nécessité de trouver de nouveaux débouchés à l'étranger. Pour ce faire, les regards se portent principalement sur l'Asie du sud-est, Chine en tête, ainsi que sur le Moyen-Orient. L'augmentation de la population mondiale et l'amélioration du niveau de vie dans de nombreux pays émergents représentent des opportunités pour les exportations belges. "Il est vital de pouvoir développer nos exportations vers les pays européens et surtout vers la grande exportation pour pouvoir bénéficier au mieux des perspectives qui s'offrent à nos producteurs et à nos transformateurs", a estimé Willy Borus, soulignant la "très grande qualité" de l'agriculture et du secteur de transformation agroalimentaires belges. Dans cette optique, le ministre a rappelé les moyens supplémentaires (1,47 million d'euros par an) qui seront accordés dès 2016 pour le renforcement du service des relations internationales de l'Agence fédérale de la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) en charge de l'exportation vers les pays tiers. De son côté, la Fevia, la fédération belge de l'industrie alimentaire, compte sur le concept "Food.be - Small country. Great food." visant à mettre en avant la qualité, la diversité et l'innovation des produits alimentaires belges. "Nos standards de qualité sont parmi les meilleurs, voire les meilleurs du monde", a souligné Guy Paternoster, président de Fevia Wallonie. Les exportations agroalimentaires s'élèvent à 39,4 milliards d'euros dont 16% sont réalisés en dehors de l'Union européenne.  

Trolls, elfes et gnomes se sont donnés rendez-vous à Hensies pour Avatar

$
0
0
Incarner un personnage fantastique, l'espace de 4 jours... C'est le principe d' "Avatar", un jeu de rôle grandeur nature. La 15ème édition de l'évènement se déroule en ce moment à Hensies, dans le Hainaut, près de la frontière française et il attire chaque année les foules. Près de 1000 personnes ont fait le déplacement.   Des chevaliers, des elfes, des trolls, des mercenaires... Bienvenus dans le monde d'Avatar... "C'est un jeu avec des règles dans lequel les gens créent leur personnage avec certaines aptitudes", nous explique Organique, l'un des organisateurs. "Les participants s'immergent dans cet univers fantastique 24h sur 24 et interagissent les uns avec les autres autour d'enjeux politiques, diplomatique et économique." Un jeu qu'Organique et ses collègues ont mis 1 an à créer. Alors aujourd'hui, c'est l'aboutissement: 25 hectares de prairies transformées en campement médiéval et des centaines de joueurs. Des Belges bien sûr - francophones ou néerlandophones, Avatar se joue dans les deux langues - mais aussi étrangers. Cette année, des français et des espagnols, notamment, y participent.   Un jeu adultes admis Certains sont venus en famille. Les enfants ont d'ailleurs leur propre camp. Mais la majorité des joueurs sont adultes. "Le jeu n'est pas réservé aux enfants! Moi, je joue depuis 20 ans et dans mon groupe, j'ai des chercheurs en physique, des médecins, des gens tout à fait ordinaires. Toutes les professions sont représentées mais ici, ce qu'on fait dans la vie n'a aucune importance parce qu'on est là pour incarner un personnage et s'amuser", nous précise cet habitué. Au centre du campement, des artisans ont installés leurs stands. On y vend de quoi se restaurer mais surtout des costumes, des chaussures et des armes factices. Il faut dire que pour incarner au mieux son personnage, certains s'adressent à des professionnels pour s'offrir un costume plus vrai que nature, quitte à y mettre le prix! "On commence le loisir avec une centaine d'euros d'investissement. Mais pour un costume totalement en cuir par exemple, ça peut grimper jusque 1500, 1600 euros ", précise l'un des artisans. Avatar, c'est donc avant tout un rassemblement de passionnés de jeux de rôle. Une parenthèse de 4 jours avant de reprendre le cours de sa vie normale.

Libramont: le ministre Collin lance un nouvel appel à la grande distribution

$
0
0
Le ministre wallon de l'Agriculture, René Collin, a lancé un nouvel appel à la grande distribution pour que cette dernière ne tire pas les prix du lait vers le bas alors que le secteur laitier traverse une nouvelle grave crise. En France, les éleveurs ont obtenu vendredi une hausse des prix du lait de quatre centimes le litre, à 34 centimes, à la suite d'une réunion, sous l'égide du ministre français de l'Agriculture, entre les producteurs de lait et leurs partenaires, industriels et distributeurs. Une annonce qui n'est pas passée inaperçue parmi les producteurs wallons, qui n'obtiennent en moyenne que 25 centimes le litre, ce qui ne leur permet pas de couvrir leurs frais de production. Une centaine d'entre eux avaient manifesté bruyamment leur colère vendredi matin à l'ouverture de la 81e Foire agricole de Libramont, interpellant les ministres présents. Tout en soulignant que le système français est différent du belge, où les coopératives de producteurs sont plus présentes, le ministre wallon de l'Agriculture se dit attentif à ce qui se passe en France. "Ce qui est intéressant dans le processus en cours en France, c'est de voir la grande distribution commencer à réagir positivement par rapport à la réalité dramatique que vivent les éleveurs", souligne René Collin. "En Belgique, on a une grande distribution qui considère le lait comme un produit d'appel et qui brade son prix", a regretté le ministre, lançant un nouvel appel envers les distributeurs. "Il faut une union sacrée au sein de la grande distribution pour accepter de considérer que le lait a une valeur et doit être rémunéré à sa juste valeur". Face à la situation difficile vécue par les producteurs laitiers wallons, le ministre a annoncé une série de mesures d'urgence en leur faveur (comme la dispense de cotisations à l'APAQ-W ou des aides aux associations de producteur), d'un montant total d'environ deux millions d'euros. Ces mesures seront d'application au moins jusqu'en mars 2016. "Les efforts de promotion seront également renforcés car la consolidation de la consommation intérieure est importante. De plus, en collaboration avec le ministre Marcourt, instruction a été donnée à l'Awex de trouver de nouveaux marchés d'exportation pour nos producteurs laitiers", a encore déclaré René Collin à l'agence Belga.

La pluie n'a pas eu d'influence sur l'ambiance au festival Bruksellive

$
0
0
Les intempéries n'ont pas terni l'ambiance lors de la 11e édition du festival gratuit Bruksellive, organisée samedi dans le parc d'Osseghem à Laeken. "Cette après-midi, l'affluence a été moindre que lors des années précédentes, mais en soirée il y a eu du monde", a indiqué la porte-parole de l'événement, Margot Otten. "Il a beaucoup plu, mais l'ambiance est très bonne. Le temps devrait par ailleurs rester sec cette nuit, donc tout va bien se passer", a-t-elle ajouté.Le Bruksellive a démarré samedi après-midi avec des concerts de Gerd The Wild, Dja Vu et Kasett. En début de soirée, DJ Pierre, Oaktree et Avondlicht, Space Dimension Controller et Buntlax ont investi les scènes, avant de laisser la place aux têtes d'affiche Youngblood Brass Band et l'Or du Commun. L'année dernière, quelque 20.000 personnes avaient participé à cet événement, organisé par les maisons de jeunes de Bruxelles.

Bloqué sur les rails après avoir mal suivi son gps, un automobiliste s'en sort indemne

$
0
0
Une voiture a été heurtée par un train samedi soir, vers 23h15, à Mol, dans la province d'Anvers. L'automobiliste s'était retrouvé bloqué sur les rails après avoir mal suivi les consignes de son GPS. L'accident n'a pas fait de blessé.Selon la police fédérale, l'homme a tenté plusieurs fois de dégager son véhicule, aidé par plusieurs témoins, mais lorsqu'il a entendu la sirène du passage à niveau, il a quitté sa voiture pour se mettre à l'abri. Le train n'a pas pu freiner à temps et a percuté la voiture, qui a été trainée sur plusieurs mètres. Une dizaine de personnes se trouvaient alors à bord du train mais aucune n'a été blessée dans l'accident. Les passagers ont été pris en charge par des taxis. Selon le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire Infrabel, les dégâts étaient très importants. Plusieurs équipes techniques sont intervenues pour dégager les débris et permettre une reprise du trafic normale dimanche matin.

Trafic ferroviaire à l'arrêt entre Charleroi et Lobbes: au moins six heures de réparations

$
0
0
Le trafic ferroviaire est interrompu dimanche, depuis 11h30, entre les gares de Charleroi-Sud et Lobbes, sur la ligne 130A Charleroi-Erquelinnes. Selon Infrabel, l'incident est lié à un vol de câbles et de boitiers de signalisation. Les travaux de réparation dureront au moins six heures, a précisé Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel. Des navettes de bus ont entre-temps été mises en place pour les passagers circulant sur cette voie de trains omnibus.

Nouveau chantier ce week-end sur l'autoroute Mons-Liège: à Gouy-lez-Piéton

$
0
0
Ce sera la galère, une fois de plus, dès lundi prochain 27 juillet 2015, pour les automobilistes qui emprunteront l’autoroute E42 à hauteur de Courcelles. De nouveaux travaux vont démarrer entre l'échangeur de Gouy et le viaduc de Viesville en direction de Liège. Ces cinq kilomètres d’autoroute souffrent d’une faible portance, d’un manque de drainage, d’une trop faible pente en travers et d’absence de filets d’eau pour récupérer les eaux de ruissellement. La conséquence est visible : la chaussée se dégrade et il faut intervenir. Un peu moins de six millions d’euros vont donc être investis dans ce chantier de rénovation. Dès ce week-end du 25 juillet, le trafic sera basculé d'un seul coté sur deux bandes de circulation et ce jusque la fin des travaux prévue en octobre. La vitesse de circulation sera limitée à 70 km/h dans les deux sens. La mise en place du chantier se fera avant l’échangeur de Gouy mais l’accès au périphérique de Charleroi, le R3, sera conservé. Par contre, la sortie n°17 de Courcelles sera inaccessible en venant de Mons. Et la bretelle d’accès venant du R3 ainsi que la bretelle d’accès n°17 en direction de Liège seront également fermées. Des déviations seront bien entendu mises en place.

Sorti de terre, le Fort de Saint-Héribert s'éveille aux visiteurs

$
0
0
Enfoui sous terre depuis 1969, le fort de Saint-Héribert est désormais ouvert aux visites sur les hauteurs de Wépion, en région namuroise. Et le fort de Saint-Héribert, c’est l’un des neuf forts de la ceinture de défense qui protégeait Namur durant les deux guerres mondiales. Mais l’être humain est parfois ingrat et voilà donc, qu'après la Seconde Guerre mondiale, la place forte se retrouve ensevelie sous des montagnes de déchets et de terre pendant près d'un demi-siècle. L'oeuvre d'un homme Il aura fallu la pugnacité d’une poignée de bénévoles et de nombreux coups de pelle et de pioche pour sortir de terre une petite partie des casemates. A la tête de cette entreprise gigantesque, Emile Legros, un homme de 83 ans, propriétaire du bois où se trouve le fort de Saint-Héribert. On s'est payé, pour la Saint Nicolas, un tracteur Il y a quelques années, il a décidé de casser sa tire-lire pour déblayer une petite partie du fort triangulaire. "On s'est payé, pour la Saint Nicolas, un tracteur, du matériel important, comme ça on a tout fait soi-même avec les enfants". Une grue qui a notamment servi à dégager de nombreuses tonnes de terre pour libérer la fameuse cour et pouvoir entrer dans le fort. À l’intérieur, outre les galeries, des fossés forment la fameuse structure triangulaire du fort. Ces fossés, il y en a a trois. Les dégager serait fantastique afin de redonner un peu plus encore vie au lieu. Seulement voilà, chacun d'eux mesure 700 mètres de long sur 10 mètres de large et 6 de haut, un écueil difficilement surmontable. Jean-Marie Brams, bénévole passionné et conseiller technique explique "Ce serait possible mais seulement il faut une fortune, une fortune estimée à 250 000 euros". Et le porte-feuille d'Emile Legros n'est pas assez épais pour s'offrir ce plaisir. Il a cependant tenu à créer avec sa fille Françoise une fondation qui porte son nom. "Pour que le fort reste une éternité et qu'il ne soit plus jamais remblayé comme il l'a été quoi".

Malonne : dans l'église on va transformer l'eau... en bière !

$
0
0
Une nouvelle microbrasserie s'installera bientôt à Malonne. L'originalité de ce projet porté par deux Namurois, c'est qu'il prendra place dans une ancienne église. La Chapelle du Piroy est un bâtiment désacralisé depuis 2009 et qui menace aujourd'hui de tomber en ruine. Chaque église réaffectée à un usage profane suscite son lot d'opposition au sein de la communauté catholique et des défenseurs du patrimoine religieux. Certaines activités, une librairie par exemple, passent mieux que d'autres, comme une boite de nuit. Ici à Malonne, ce sera la fabrication d'une bière artisanale. Une microbrasserie, pas un bistrot insiste un des deux associés Jean Cheffert : "Je suis moi-même né à Malonne, il y a 52 ans et mes enfants ont fait leur communion dans cette église. Donc, nous n'en faisons pas quelques chose dont nous ne voudrions pas nous-même. Ce sera un endroit convivial où les Malonnois pourront se rencontrer. On garde donc en quelque sorte la philosophie des lieux". "Il n'y aura pas de miracle" Le bâtiment sera rénové, notamment le clocher qui menace de s'effondrer. A l'intérieur, l'autel cèdera la place à des cuves en inox, pour le brassage et la fermentation de la bière. Les riverains viennent d'être conviés pour une séance d'information et, signe des temps, ils ne dénoncent aucun sacrilège, plutôt une menace environnementale. "Déjà à l'heure actuelle, lorsqu'il y a des petites fêtes entre riverains par exemple, on subit quelques soucis", s'inquiète Frédéric Luycx. "Il y a de la pollution au niveau du passage et du stationnement qui se fait sur les trottoirs. Et maintenant, on parle tout de même de livraisons avec des camions qui apportent les matières premières". Nous feront notre possible pour éviter les nuisances, assurent les micro-brasseurs de Malonne, avant d'ajouter, sans ironie : "mais nous ne ferons pas de miracle".

Article 18

900 000 euros détournés par l'orthopédiste: 5 ans avec sursis à Charleroi

$
0
0
Un orthopédiste, gérant de cinq magasins, a été condamné mercredi à cinq ans de prison avec sursis pour faux, escroquerie, blanchiment, infractions sociales et fraude fiscale devant le tribunal correctionnel de Charleroi. Il est soupçonné d'avoir détourné près de 900 000 euros en établissant des fausses prescriptions médicales afin de se faire rembourser par l'Inami. C'est en voulant se faire rembourser sa prothèse de genou qu'une patiente de Didier D., un bandagiste à la tête de cinq magasins implantés à Bruxelles, Andenne, Binche, Wavre et Anderlues, a constaté que l'argent qu'elle devait récupérer de l'Inami l'avait déjà été par l'orthopédiste en question. A la suite de cette plainte, plusieurs enquêtes administratives ont été diligentées par l'Inami, qui a constaté que la fraude mise en place par Didier D. avait débuté sept années auparavant. La justice, et en particulier l'auditorat du travail, s'en est mêlée en novembre 2014, menant des perquisitions et interceptant le suspect à son retour de Thaïlande. Dans sa valise, il détenait 166 "annexes 13" (formulaires de prestations) et des photocopies de certificats médicaux. Soit l'équivalent de 37 000 euros frauduleux. Selon l'auditorat du travail, le montant total des sommes détournées s'élèverait à 887 863 euros. Ce à quoi il faut ajouter une fraude sociale, puisque les heures supplémentaires du personnel étaient payées en liquide et justifiées par des souches de restaurant. Placé sous mandat d'arrêt en novembre dernier, Didier D. a comparu devant le tribunal correctionnel de Charleroi. L'orthopédiste est en aveux mais conteste le montant détourné. Aux enquêteurs, il a expliqué se servir de l'Inami comme organe de prêt, là où les banques lui refusaient tout crédit pour ses sociétés moribondes. Après le luxe, l'humanitaire ? L'auditorat du travail précise que le prévenu ne s'est rien refusé durant des années: appartement à 2 500 euros de loyer à Bruxelles, véhicule de marque Jaguar, hôtels, restaurants et voyages en Thaïlande où il passait le plus clair de son temps. Pendant ce temps-là, ses sociétés sont en faillite, ses employés et fournisseurs ne sont plus payés et sa dette envers l'ONSS est faramineuse. Pour l'auditorat, une peine de trois ans de prison, une amende de 10 000 euros et la confiscation des sommes détournées devaient s'additionner à une interdiction d'exercer. Lundi, le tribunal a constaté que le prévenu avait déjà été sanctionné pour les faits de 2007 à 2011 par l'Inami, qui lui réclame 480 000 euros. Une personne ne pouvant être jugée deux fois pour les mêmes faits, les poursuites judiciaires sont irrecevables pour cette période. Pour les faits commis entre 2011 et 2014, Didier D. écope de cinq ans avec sursis, d'une interdiction d'exercer de dix ans et se voit confisquer la somme de 406 903 euros. Le prévenu affirme vouloir refaire sa vie dans l'humanitaire.
Viewing all 30936 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>