Quantcast
Channel: L'info sur RTBF.be - Régions
Viewing all 30936 articles
Browse latest View live

Waterloo: les fouilles reprennent sur le champ de bataille

$
0
0
La poussière est retombée sur le champ de la Bataille de Waterloo. Le calme est revenu après les reconstitutions de juin. Les fouilles archéologiques peuvent reprendre, à la ferme d'Hougoumont exactement, un des hauts lieux des évènements de 1815. Une première phase de fouille a eu lieu en avril pour cartographier le sous-sol. A la lumière de ces premières recherches, depuis lundi, les archéologues creusent pour trouver des objets et des corps. Ils sont une quarantaine, des archéologues et des vétérans sur le site. Beaucoup de Britanniques, des Néerlandais, des Belges ils creusent, ils grattent. Ils cherchent des munitions, des pièces d'uniforme, des pièces d'artillerie mais pas seulement. Dominique Bosquet est archéologue à la Région Wallonne, il est à la rechercher d'éléments paysagers de l'époque: "des traces de haie, de chemin, on cherche aussi à reconstituer la densité des massifs forestiers qu'il y avait autour de la ferme parce que ça a joué un rôle déterminant dans la défaite française et le fait que les troupes de Napoléon ont eu du mal à mener un assaut frontal sur cette ferme. Et puis on recherche aussi évidemment les charniers et les bûchers, aucun n'a encore été retrouvé jusqu'à présent". Objectiver l'Histoire L'objectif de ces recherches, c'est de mieux comprendre le déroulement de la bataille. Des vielles cartes des bois autour de la ferme et des récits historiques, par exemple, sont contradictoires. Les historiens ne parviennent pas à déterminer par où exactement sont passées les troupes de Napoléon. Les archéologues doivent les aider à comprendre: "Sur certaines de ces cartes, on voit  un chemin, sur d'autres, on en voit deux. Lequel des deux a été utilisé? Est-ce que les deux ont vraiment existés? Hé bien, on voit bien que toutes les balles de plomb qu'on a déjà retrouvées se repartissent en longueur à un endroit et leur tracé correspond pile à un des chemins qui figure sur un carte de l'époque. On peut donc se dire que cette carte-là et plus juste qu'une autre qui met le chemin ailleurs, ça nous permet de mieux comprendre ce qu'il s'est passé exactement". Ce projet de fouilles est le premier sur le champ de la bataille de Waterloo. Il permettra d'objectiver l'Histoire et d'éclairer d'un regard nouveau le travail des historiens. La découverte éventuelle de charniers aussi aidera à comprendre et en savoir plus sur les soldats. L'examen des os devrait en apprendre beaucoup sur qui ils étaient.

Liège: les taximen furieux à l'annonce de l'arrivée de Uber

$
0
0
Uber, c'est un système de mise en contact d'utilisateurs avec des conducteurs réalisant des services de transport, et ce au départ d'une application mobile. Une plateforme qui fonctionne déjà dans 250 villes dans le monde, malgré la polémique que cela suscite à chaque fois. A Liège, la riposte s'organise. Car pour les taximans, Uber ne respecte ni le décret régional sur le transport rémunéré de personnes, ni les lois sociales pour ses chauffeurs. Peur eux, l'application mobile de covoiturage est simplement illégale. Les taxis Melkior, par exemple, sont une des plus vieilles compagnies d'Europe : elle a été fondée en 1912. Elle gère 27 véhicules sur les 107 taxis qui existent à Liège. Comme l’explique, son directeur Armand Zambon qui ne cache pas sa colère : "Ils rencontreront la même opposition qu’ils ont rencontrée à Bruxelles et dans d’autres villes. Nous poursuivrons Uber et ses chauffeurs par toutes les voies juridiques possibles et nous ne les laisserons jamais tranquilles. J’espère qu’il n’y aura pas de débordements comme à Bruxelles et que la raison ainsi que les interventions des autorités wallonnes feront en sorte que Uber pliera ses bagages avant même d’être installé. Un des arguments d’Uber est d’être d’actualité, d’avoir une application sympa que tout le monde peut employer mais il n’est pas le seul. Aujourd’hui, il existe plusieurs applications et plusieurs sociétés en Belgique qui utilisent à peu près le même principe tout aussi convivial et rapide qui permet de voir le chauffeur arriver et de coter celui-ci en fonction du service qu’il a rendu et, éventuellement, de connaître le prix de la course. Nous allons d’ailleurs nous équiper, dans les plus brefs délais, d’un outil informatique aussi performant que celui d’Uber". Après Bruxelles il y a un an et demi, le directeur d'Uber Belgique annonce son intention de s'installer dans les grandes villes du pays - dont Liège - avant la fin de l'année. Pour ce faire, Il compte bientôt ouvrir un blog et un appel sur le net, ainsi qu'organiser une campagne de presse.

L'auteur du meurtre de Marcinelle a été arrêté: c'est le propriétaire

$
0
0
Concernant le meurtre commis dans la nuit de lundi à mardi à Marcinelle (Charleroi), le suspect interpellé par la police a été placé sous mandat d'arrêt pour assassinat. Il s'agit du propriétaire de l'appartement qui a reconnu avoir abattu de deux balles son locataire. La victime était un dealer d'héroïne connu de la justice. Les deux hommes avaient déjà eu plusieurs discussions houleuses au sujet de ces activités délictueuses. Le propriétaire a expliqué aux enquêteurs qu'il était exaspéré par ces trafics de drogue.

La création d'une académie de golf à Beaufays se concrétise mais divise

$
0
0
La création d'une académie de golf à Beaufays se justifie-t-elle vraiment? Le projet de réalisation de ce centre d'entrainement doté d'un parcours de 9 trous est déjà bien avancé puisque les demandes de permis et de subsides seront déposés fin août. Dans l'opposition au conseil communal de Chaudfontaine , Ecolo estime pourtant qu'il s'agira d'une infrastructure superflue.

Aéroport de Zaventem: Jacqueline Galant "discrédite le système belge"

$
0
0
La ministre MR de la mobilité Jacqueline Galant ne transmet pas certains documents importants relatifs à l'aéroport. En l'occurrence: les contrats de vente de l'aéroport national par l'Etat Belge en 2004. L'aéroport de Zaventem avait alors été vendu au géant australien Macquarie, deuxième plus grand propriétaire d'aéroports dans le monde. Macquarie avait acquis le plus gros morceau de ce "bijou de famille" belge, 70% de l'aéroport et les terrains aux alentours. La négociation avait été menée, pour l'état, par Johan Vande Lanotte, ministre sp.a. Un contrat resté secret Plus de dix ans après cette vente, on ne connait toujours pas la teneur de ce contrat: l'Etat avait-t-il garanti à l'acheteur de pouvoir développer le site? De mener un nombre minimal de vols par an? A-t-il garanti un survol de jour comme de nuit? Ces garanties, si le contrat en mentionne, pourraient encore influencer les décisions politiques sur le survol et sur les activités de l'aéroport. Pourtant elles n'ont jamais été rendues publiques, ni par Jacqueline Galant ni par aucun de ses prédécesseurs, ministres de la Mobilité. Ce n'est pas faute pour la presse, pour les riverains et pour l'opposition d'avoir essayé d'en savoir plus. Jacqueline Galant "discrédite le système belge au niveau européen et international" Une riveraine de l'aéroport, habitante de Bruxelles, a demandé à la Ministre, il y a quelques mois, une copie de ce contrat. Elle s'appuie sur une directive européenne transposée en loi, qui permet à un citoyen de demander aux autorités des informations environnementales, par exemple si elles ont un impact sur sa santé. Et en l'absence de réponse, le citoyen peut introduire un recours devant une commission, la "Commission fédérale de recours pour l'accès aux informations environnementales". C'est ce qui s'est passé. La commission a alors aussi demandé à accéder à ce contrat, en vain. Elle n'a donc même pas pu décider s'il est légitime de le rendre public puisqu'elle n'y a pas eu accès. Elle a dès lors publié un avis tranchant, daté du 7 juillet: "La commission regrette le choix de la Ministre de ne pas avoir donné accès aux documents demandés. Elle entrave ainsi le bon fonctionnement de la commission et discrédite le système belge au niveau européen et international". Jacqueline Galant "a contacté l'aéroport" Le cabinet de Jacqueline Galant renvoie la balle à l'aéroport: une demande a été transmise à l'aéroport, par recommandé, pour recevoir une copie de ce contrat. Copie que le cabinet dit encore attendre et qui sera transmise à la commission "dans les plus brefs délais". Amnésie collective ou désordre généralisé La réponse de la Ministre a de quoi étonner. N'y a-t-il personne, côté politique, qui détiendrait copie de ce document qui a pourtant marqué un tournant décisif pour l'aéroport national? La Ministre n'a-t-elle pas reçu d'archives? N'y a-t-il personne, dans son propre parti, le MR, qui aurait une copie à lui transmettre? Le MR, comme d'ailleurs le PS, le VLD, le sp.a et Spirit, siégeaient au sein du gouvernement fédéral (Verhofstadt II) au moment de la conclusion de la vente. Le sp.a Johan Vande Lanotte, qui a négocié le contrat, ne doit pas avoir tranché seul. Les riverains accentuent la pression Les différentes associations de riverains, réunies au sein de la "Plateforme des douze", veulent intensifier la pression: introduire un recours au Conseil d'Etat pour pousser la Ministre à présenter le document. Et savoir enfin s'il contient des garanties politiquement sensibles et si le gouvernement fédéral, qui s'apprête à remanier une nouvelle fois le survol autour de l'aéroport, négocie les coudées franches ou dans un cadre plus restreint.

Début de la 33ème édition du festival "Ça Jazz à Huy"

$
0
0
Comme chaque été la ville de Huy va réunir durant 4 soirs tous les amateurs de jazz, avec le festival "Ça Jazz à Huy". Dès ce jeudi 23 juillet et jusqu'à dimanche 26, une série de concerts auront lieu en différents lieux de la cité du Bassinia. Et, pour cette édition, l'Espace St-Mengold sera ouvert au public, avec en invité d'honneur le guitariste Guillaume Vierset. Il y aura du swing manouche avec le Gipsy Swing Quintet, une mini-croisière aussi en hommage à Louis Armstrong avec le Magic Jazz Band, sur le bateau Val Mosan, mais également le trio d'Ann Wolf à l'Espace St-Mengold. La programmation hutoise varie les genres et les styles musicaux à l'intérieur du jazz. Cet éclectisme réunit aussi bien le Combo Jazz du Conservatoire de Huy que le guitariste Guillaume Vierset, qui avec son Harvest Group, viendra présenter son tout nouvel album, "Songwriter". Guillaume Vierset : "Harvest Group cela rappelle, indirectement, un disque de Neil Young qui est sorti dans les années septante qui s’appelle " Harvest ". C’est vraiment une musique de songwriter. Ce sont des chansons qui ont un caractère assez nostalgique. Avec ce groupe, j’essaye de mettre un maximum d’influences dans ma formation musicale qui est le jazz. Le jazz est, un peu, comme une musique éponge qui aspire toutes les musiques qu’il y a autour ". Au total, une douzaine de concerts qui sont tous gratuits, sauf les trois soirées à l'espace St-Mengold, et qui investiront aussi bien la Grand-Place que les cafés et brasseries de la cité mosane.    

Ransart: les riverains de la rue Paul Pastur rénovée plutôt satisfaits

$
0
0
La Rue Paul Pastur à Ransart est enfin débarrassée de ses travaux. Après six mois de chantier, les trous et crevasses ont laissé la place à une route bien lisse. Les trottoirs ont aussi été rénovés. Ce mercredi, c'était l'inauguration de la nouvelle voirie. Eric Goffart, l’échevin (cdH) des Travaux de Charleroi est plutôt satisfait : " On a refait du façade à façade, c’est-à-dire qu’on a refait les trottoirs de part et d’autre et on a refait la voirie. Donc, aujourd’hui, on a un espace de vie complètement rénové. Ce sont des travaux qui ont coûté 1 300 000 euros et qui ont été financés conjointement par la Région wallonne et la Ville de Charleroi. Ils ont duré six mois et, bien entendu, il y a eu quelques nuisances engendrées par le chantier mais, ici, globalement, elles ont été assez limitées. " Dans l'ensemble, les riverains sont tous ravis du résultat même si certains ont toutefois quelques remarques à formuler. Voici un résumé des différents avis récoltés sur place: * Les résultats ont été un peu pénibles mais le résultat est plutôt correct. * C’est magnifique car la rue est nettement plus belle. * Evidemment, maintenant, les automobilistes roulent plus vite mais ils ne risquent plus d’abimer leur véhicule dans les nids de poule. * C’est plus étroit au niveau de la chaussée et ils faut être prudent lorsque l’on croise un autre véhicule. Le croisement va être également plus difficile dans les virages avec, éventuellement, un autobus. * C’est plus sécurisant pour les piétons car les trottoirs sont plus larges et plus sûrs. * Maintenant, on attend que les autres rues environnantes soient refaites car elles sont aussi en mauvais état. Ce ne sera peut-être pas pour tout de suite dans les rues environnantes mais il est désormais sûr qu’il y aura d'autres chantiers de voiries en 2015. La ville a reçu une enveloppe de 18 millions d'euros pour étaler ces travaux sur trois ans. Et il est plutôt question de nouveaux chantiers à la ville haute, à Roux ou encore à Mont-sur-Marchienne.

Être végan à Bruxelles : le parcours du combattant

$
0
0
Le véganisme consiste à ne consommer aucun produit d’origine animale. Les adeptes de ce mode de vie (les végans) ne mangent aucune viande comme les végétaliens mais ils vont plus loin. Ils bannissent aussi les vêtements et les produits cosmétiques d’origine animale. Un mode de vie qui peut poser des problèmes au quotidien surtout quand on vit à Bruxelles. Dans son appartement, Marlène prépare un repas à base de fèves, de légumes et d’épices. Une routine pour cette végane depuis de nombreuses années. "Je ne mange aucun produit à base animal. Au petit déjeuner, je fais bouillir des fèves. Je les accompagne avec des fruits." Le régime alimentaire de Marlène ne lui pose aucun problème de santé. "Au contraire, dit-elle enjouée, je me sens mieux depuis que je ne mange plus aucun produit d’origine animale." Manger à l’extérieur : le casse-tête A Bruxelles, le véganisme n’est pas encore rentré dans les mœurs. Les restaurants et les snacks vegans ne sont pas nombreux. "Je suis souvent obligée d’appeler les restaurants à l’avance pour leur demander s’ils proposent des plats qui ne contiennent aucun produit d’origine animal", souligne un peu désabusée Marlène. De son côté, Candice, végane depuis quelques mois est plus nuancée. "Quand je vais au restaurant, il suffit de prendre des pâtes ou des nouilles. Au quotidien, je ne me prive pas du tout. Je mange régulièrement des gâteaux. Il suffit de remplacer les œufs par un mélange d’huiles et par des dattes pour donner un goût sucré". Au quotidien, les personnes véganes peuvent toutefois trouver leur bonheur dans les snacks végétariens de la capitale. Des épiceries véganes à Bruxelles Depuis plusieurs années, des épiceries véganes existent un peu partout en Belgique. A Bruxelles, une épicerie végane a ouvert ses portes en mars dernier à la chaussée de Waterloo. Le magasin propose une gamme complète d’aliments à base végétale comme le note Natacha, la gérante. "Nous vendons tous les aliments nécessaires au quotidien : des céréales et simili-carnés (des produits à base végétale qui ont l’aspect et le goût de la viande). A côté de cela, nous vendons aussi des produits plus originaux comme des glaces à base de soja et des cosmétiques." Dans les rayons du magasin, nous croisons Jean-Marc, un client. La création d’une épicerie végane a été un véritable soulagement pour lui. "Dans les grands magasins, on peut trouver quelques produits. Ici, l’épicerie propose une gamme complète. J’apprécie particulièrement les glaces. Je profite d’être sur Bruxelles pour faire mon stock."

Des éoliennes dans les courants d'air de la Porte de Namur

$
0
0
Si vous êtes déjà passé à la Porte de Namur, à Ixelles, vous avez dû remarquer le vent fort qui souffle sur la petite esplanade. Et ce vent pourrait être exploité pour produire de l’électricité. C’est du moins l’idée de Bob Starc, architecte et directeur de l’entreprise Amaay, spécialisée dans le développement durable en milieu urbain. Son projet est d’installer un dispositif éolien sur le square du Bastion. Quatre éoliennes sur l'esplanade "Quatre éoliennes seront installées sur l’esplanade, et une turbine sera placée dans le tunnel situé au pied de la Tour Bastion, explique M. Starc. "Elles produiront l’électricité nécessaire pour alimenter un système lumineux sur le square." L’ensemble du dispositif sera visible, et des panneaux explicatifs permettront de comprendre l’installation. Un double objectif "C’est d’abord un projet de recherche, explique M. Starc. Cela fait six ans que nous étudions la possibilité d’utiliser l’énergie éolienne dans un milieu urbain, mais il existe très peu d’exemples tests." L’architecte a donc décidé de réaliser son propre projet. "Nous voulons savoir si le système fonctionne, quelle quantité d’énergie il peut produire, si cela cause des désagréments, etc." Mais le but est également de sensibiliser les Bruxellois au potentiel de ce genre de dispositif. "Le projet permet aussi au public de visualiser l’impact que peut avoir l’éolien en ville, et nous espérons que cela va relancer la réflexion sur les énergies renouvelables." Une solution pour l’avenir? "L’éolien urbain ne va certainement pas sauver la planète, reconnaît Bob Starc. "Mais notre société a la responsabilité de trouver, à travers les différentes énergies renouvelables, des solutions à nos besoins. Et je pense que dans certains cas, l’énergie éolienne urbaine peut absolument nous aider." Le projet de Bob Starc bénéficie du soutien de la Région de Bruxelles-Capitale. Les demandes de permis d’environnement et d’urbanisme ont été introduites auprès de la commune d’Ixelles. Si elles sont acceptées, les éoliennes et la turbine pourraient être placées à la Porte de Namur avant la fin de l’année.

Incendie de Marchienne-au-Pont : le père des enfants activement recherché

$
0
0
La police fédérale lance ce matin un avis de recherche concernant Gaetan Minne. Il s’agit de cet homme de 27 ans qui est le père des trois enfants qui ont péri dans l'incendie d'une maison à Marchienne-au-Pont le 22 juin dernier. Son ex-compagne et son ex-belle-mère sont également décédées cette nuit-là. Seule une petite fille de quatre ans a pu être sauvée in extremis. Depuis le drame, Gaetan Minne ne s'est pas manifesté et il est introuvable. Sa famille affirme ne pas l'avoir vu. Originaire de la région de Tournai, l'homme est considéré comme suspect dans cette affaire. A ce stade de l'enquête en effet, il semble que l'origine du sinistre, qui apparaissait d'abord accidentelle, pourrait être criminelle. Un mandat d'arrêt européen vient donc d’être lancé contre lui.

Innovations et rencontres à la Cité Miroir

$
0
0
Bâtie sur les fondations des bains et thermes de la Sauvenière, la Cité Miroir siège place Xavier Neujean, à Liège. Cet espace d’exposition flambant neuf, inauguré il y a moins de deux ans, accueille les propositions du Forum mondial de la langue française sur quatre étages. Au sommet, l’on peut visiter un " Village de l’innovation ". Composé d’une dizaine de stands, il invite liégeois comme participants étrangers à prendre connaissance de différentes opportunités et initiatives. Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de la francophonie, est elle-même venue voir cela de plus près le lundi 20 juillet. Outre La caravane des dix mots, en lien avec certains ateliers à l’école Hazinelle, l’on note le Marché aux projets. Les Offices Jeunesses Internationaux du Québec (LOJIQ) offre aux jeunes pourvus d’une idée originale une tribune pour la présenter. Via à un dispositif simple d’enregistrement puis de mise en ligne, ils peuvent, en une trentaine de secondes, résumer leur concept via une vidéo. Les internautes votent ensuite pour celle qui les convaincra le plus. Ces desseins relèvent aussi bien de l’agro-alimentaire (redynamiser une usine désaffectée pour y cultiver des tomates) que de la culture (traduire la littérature francophone en espagnol), en passant par l’entreprenariat. Les organisateurs s’attendaient à une trentaine de vidéos, ils en ont récolté plus de 80, pour approximativement 600 votes. Le candidat le plus plébiscité recevra une bourse pour voyager au Québec et rencontrer des partenaires en lien avec son projet. Cet après-midi, à la cérémonie de rebond du Forum mondial, l’on découvrira quelle idée gagnera la chance d’être concrétisée.

Foire de Libramont: à l'inauguration, forces de police et agriculteurs mécontents (vidéos)

$
0
0
La Foire de Libramont, la plus grande vitrine du monde agricole et forestier de Belgique, ouvre ses portes ce vendredi. Un site de 300 000 mètres carrés; 1800 exposants; plus de 200 000 visiteurs attendus. Nous vous emmenons dans les "coulisses" de cet événement. La Foire de Libramont, "la vitrine du malaise" Les agriculteurs belges ne sont pas en grande forme ces temps-ci. La suppression des quotas laitiers, notamment, complique leur réalité. Pour Natacha Perat, patronne de la Foire de Libramont, cette Foire est importante et illustre aussi la situation difficile pour l'agriculture belge car "C’est la vitrine de l’agriculture et quand l’agriculture vit des malaises, c’est aussi la vitrine du malaise". Elle s'exprimait à notre micro ce matin. "Même si la viande se porte un peu mieux, mais pas beaucoup plus que le lait pour l’instant, c’est vrai qu’il y a un certain règne de la morosité et de la colère par rapport à certaines mesures", explique aussi notre collègue Philippe Herman, rédacteur en chef du Bureau d'Information d'Arlon à la RTBF. Manifestations à l'inauguration, dans le calme Dès ce matin, durant l'inauguration, Une centaine de producteurs laitiers wallons, munis de bâtons et de bidons vides, ont manifesté bruyamment dans les travées de la Foire agricole de Libramont, face aux forces de police. Tout s'est déroulé dans le calme. 

La canicule des dernières semaines a accéléré le développement des cultures

$
0
0
Les agriculteurs ont donc dû se préparer un peu plus tôt pour les moissons. Robert François est agriculteur à Donceel, dans le village de Limont (en Hesbaye). Il a déjà terminé la moisson des escourgeons et, si le temps se maintient, il ne tardera pas à moissonner son froment. Nous nous sommes rendus sur l'exploitation de Robert François: "Pour faire les moissons, on a besoin de moissonneuses, de tracteurs et de remorques pour transporter les céréales. Ici, c'est une presse pour faire les ballots" explique-t-il. De nos jours, moissonner mobilise de moins en moins de monde: "On est en effet de plus en plus mécanisés, mais il y a quand même du personnel, des saisonniers, qu'on essaye de mettre sur le transport, sur les machines, sur les moissonneuses". Aujourd'hui, la récolte des escourgeons est déjà terminée. Et elle semble bonne: "Dans l'ensemble, les rendements sont corrects et la qualité devrait être bonne aussi. Nous sommes en train de préparer les moissons de froment qui, à mon avis, s'annoncent pas mal non plus. On est plus tôt, c'est un fait, mais il faut être prêt, voilà". Plus tôt, oui, mais cela n'a rien d'exceptionnel, comme le souligne Robert François: "C'est vrai que c'est tôt, mais quand on regarde l'ensemble de dix ou vingt années, ça arrive régulièrement quand même. La sécheresse qui vient de venir ici pendant trois semaines a poussé les céréales à mûrir plus tôt. Sinon, l'année était normale". Si la météo change, cela pourrait toutefois ralentir les choses: "On peut passer d'une situation de précocité à une situation qui sera tardive si on a par exemple un mois de pluie. C'est la météo qui décide de toute façon". Et les récoltes ne sont pas finies: "Il y a la betterave sucrière qui commence vers le 15 septembre, puis le maïs. Je pense que toute la saison a un peu avancé à cause de cette sécheresse".

Charleroi a reçu une délégation japonaise dans le cadre d'un jumelage

$
0
0
De nombreuses villes de chez nous sont jumelées avec d'autres en Europe ou dans le monde. Charleroi, par exemple, fête cette année le 50e anniversaire de son jumelage avec la ville d'Himeji au Japon. Et, pour l’occasion, une délégation japonaise était ce jeudi en visite dans la métropole wallonne. L’intérêt des jumelages Les jumelages étaient très en vogue dans les années 1960 et 1970 mais on peut se demander, près de 50 ans plus tard, à quoi ils servent encore et quel est leur intérêt. Julie Patte, échevine (PS) du tourisme à Charleroi explique : "Les jumelages sont très importants et sont de divers types. Celui avec le Japon est évidemment très important et bien au-delà du rayonnement qu’il peut apporter à la ville de Charleroi. Le Japon est un marché économique très important pour la Wallonie notamment. L’année prochaine, on fêtera les 150 ans des relations entre la Belgique et le Japon. On voudrait d’ailleurs accueillir des photographes japonais qui pourraient venir photographier Charleroi en mutation et pouvoir croiser ce travail avec le regard de photographes de Charleroi. L’année prochaine, on fêtera aussi les 350 ans de la ville de Charleroi et on voudrait mettre sur pied une exposition multiculturelle. Mais il y a d’autres jumelages et il y en a qui ont une vocation de mémoire comme ceux activés avec les localités italiennes de Manoppello et Casarano qui sont des villes liées avec nous par la catastrophe du Bois du Cazier car de nombreuses victimes étaient originaires de là-bas. On a aussi des jumelages qui sont plus forts au niveau associatif comme celui avec la ville française de Saint-Junien qui a des liens très forts avec des associations de Jumet par exemple. Et puis il y en a d’autres que nous voudrions réactiver comme celui avec la ville de Pittsburgh aux Etats-Unis qui représente un véritable enjeu culturel pour la ville de Charleroi". Charleroi et Himeji au Japon Le Bois du Cazier, le musée de la photo, son futur centre-ville en travaux, ses commerces, ses entreprises : Charleroi déploie son livre d'atouts pour le tourisme. L'échevine en place, Julie Patte, se démène pour convaincre les Nippons de maintenir et augmenter encore les échanges entre les deux villes : Charleroi est liée à Himeji au Japon depuis cinquante ans. Pour elle, "C’est un beau jumelage avec des échanges très concrets et, notamment, une dizaine de familles carolos qui accueillent des étudiants japonais qui ont été sélectionnés là-bas. Mais il y a aussi toute une délégation de citoyens d’Himeji qui viennent nous rencontrer ici à Charleroi". Des jumelages aussi hérités de la fusion des communes Si la ville de Charleroi est jumelée avec Himeji au Japon, Pittsburgh aux Etats-Unis et Casarano en Italie, elle l’est aussi avec Donetsk en Ukraine et Hirson en France. Mais, lors de la fusion des communes, en 1977, Charleroi a aussi hérité des jumelages de Jumet avec Saint-Junien (F), de Montignies-sur-Sambre avec Sélestat (F), Waldkirch (Allemagne), Follonica (I) et ceux de Marcinelle avec Manoppello (I) ou Schramberg (Allemagne).

"Un autre monde", une nouvelle animation aux grottes de Han

$
0
0
Jusqu'au 30 août, dès 19h30, les grottes de Han proposent chaque soir aux visiteurs une nouvelle animation : Un autre monde. Un parcours dans une ambiance fantastique. Un spectacle son et lumière qui, grâce au vidéo mapping, une technique de projection sur des volumes , donne vie à la grotte. Une prouesse technique dans un décor, certes fabuleux, mais auquel il a fallu s'adapter. Des images géantes projetées sur les parois animent la grotte, métamorphosée grace aux effets tecnhiques et à l'ambiance sonore, qui accompagnent les visiteurs tout au long du parcours d'un kilomètre... un récit bilingue les emmène à la rencontre de créatures fantastiques, à la découverte de l'histoire de la grotte et de ses légendes. Le défi est technique et technologique, mais pas seulement : l'objectif est de faire revenir le public dans les grottes de Han.  Plus d'informations sur le site du Domaine des Grottes de Han.

Les riverains du Parc Astrid se désolent du départ du Sporting d'Anderlecht

$
0
0
En 2019, les Mauves déménageront, sauf grande surprise, pour le stade national situé sur le plateau du Heysel. Le Parc Astrid sera donc orphelin de ses footballeurs. Une grande inconnue fait suite à l’annonce de ce déménagement : que deviendront le parc et le quartier qui l’entoure ? Le Sporting d'Anderlecht est propriétaire du stade mais n'entend plus l'exploiter. Une impasse pour le Parc Astrid et ses riverains pour laquelle le Sporting, la Région bruxelloise et la commune d'Anderlecht devront se réunir au plus vite. Gaëtan Van Goidsenhoven, l’échevin de l'urbanisme d'Anderlecht estime qu’il serait "insupportable que ce monument emblématique de la région bruxelloise devienne le plus grand chancre urbain de Bruxelles. Il faut donc lui trouver une nouvelle affectation. Nous avons quatre ans, c’est suffisant. Mais, nous ne pouvons pas perdre de temps sur cette question. Nous espérons bien qu’à la rentrée il sera possible d’évoquer les pistes du futur". La commune souhaite maintenir la vocation sportive du site en maintenant le stade entièrement ou partiellement tout en y ajoutant de nouvelles fonctions telles que le logement. A cette réflexion, les autorités communales veulent associer les nombreux commerces pour qui le départ du club sonne comme le glas. Michou tient un café qui fait face au stade Constant Vanden Stock et regrette amèrement la décision du Sporting : "Pour nous, c’est la clef sous la porte. C’est sûr et certain !" Elle considère qu’il aurait été "plus intelligent d’agrandir le stade plutôt que le déménager". Elle ajoute "qu’un stade de 30.000, c’était pas mal". Elle ne voit pas la nécessité "d’avoir un stade de 60.000 personnes qui sera quand même à moitié vide". Ambiance morose autour du stade et résignation des riverains Comme d'autres cafetiers du quartier, Michou fait presque 100% de son chiffre d'affaires les jours de match. Cette fan la plus connue du Sporting d’ Anderlecht, est résignée. Son café est ouvert depuis 32 ans. Mais depuis plusieurs années déjà, La Coupe n’ouvre déjà plus que les jours de match. Elle précise que "depuis le début de la crise, une bonne partie des cafés de la rue ont déjà dû fermer certains jours de semaines". Les choses vont s’empirer avec le départ des Mauves du stade Constant Vanden Stock. Dès lors, Michou s’inquiète pour la valeur de son fonds de commerce. Mais, elle l’est aussi pour le Sporting qui perdra, selon elle, "une bonne partie de son âme avec ce déménagement". Une catastrophe pour les commerçants " Ce n’est pas une mauvaise affaire, c’est une catastrophe pour tous les commerçants de la rue ! ", clame Michou. Il y aurait des promesses de dédommagement mais, sans illusion, Michou pense "qu’il ne faut pas rêver". Elle ne pense pas non plus que les supporters continueront à venir dans les cafés habituels. Elle se désole en sachant que "beaucoup (de supporters) disent qu’ils ne vont pas reprendre d’abonnement". Il semblerait qu'ils n’apprécient pas " d’aller jusqu’à Grimbergen, autour d’un grand parking, il faut marcher longtemps pour arriver au stade". Elle conclut en disant que "même si il y a des buvettes dans le nouveau stade, ça n’a jamais la même convivialité pour les gens qui se réunissent une heure avant et une heure après, pour discuter du match. Ça c’est terminé, quoi!"  

Pont-à-Celles: nouveau concept pour vivre un événement en direct sur le web

$
0
0
Une société de Pont-à-Celles, Uniwan, vient de réaliser une prouesse technique en construisant un système de diffusion d’image et de son pour les gros événements. Particularité: ces images sont captées en direct par des caméras et des smartphones pour être diffusées sur des écrans géants et sur le web. Ce sera le cas ce week-end sur le circuit de Chimay ou se déroule l'Open Trophy, qui réunit les meilleurs pilotes belges de moto en vitesse pure. Jean Marc André, le concepteur du système, explique : "On a placé plusieurs caméras sur le circuit mais, surtout, nous avons des web-reporters qui, avec leur smartphone, font des reportages en direct que l’on diffuse sur le circuit dans les différents chapiteaux mais aussi sur le web. L’avantage de la diffusion sur ce dernier média est de permettre aux gens qui hésitent éventuellement à venir sur l’événement de le voir de chez eux et de se rendre compte que, tout compte fait, il ne serait pas plus mal de se rendre sur place". Après la compétition moto de Chimay, d’autres manifestations, notamment artistiques, sont prévues à l’agenda de la société de Jean-Marc André.

1000 jeunes scientifiques de 60 nationalités différentes en visite à Mons

$
0
0
1000 jeunes scientifiques sont en visite à Mons aujourd'hui. Ils ont entre 16 et 25 ans et viennent du Chili, du Nigeria, de France ou encore du Canada. Au total 60 nationalités sont représentées. Ces férus de sciences ont participé à l'Expo-Sciences International (ESI) qui se tenait jusqu'à hier sur le site de Tour & Taxi à Bruxelles. Chaque groupe d'étudiants a pu présenter son projet et échanger avec des élèves venant de partout ailleurs sur leur passion commune: la sciences.   Ils étaient hier à Bruxelles et font escale aujourd'hui dans la Capitale européenne de la culture. Les 1000 collégiens en provenance d'une soixantaine de pays présentaient hier leurs projets scientifiques dans le cadre de l'Expo-Sciences International. Ce sont près de 400 projets qui ont été dévoilés durant les quatre jours qu'a duré l'exposition. Le but: favoriser la vulgarisation de projets scientifiques tout en profitant d'un véritable échange culturel. Anthony est élève en Terminal au lycée Charles de Gaule de  Muret près de Toulouse. Il est venu accompagné de son professeur de physique. Du haut de ses 17 ans, avec son groupe, il a réalisé une bouée expérimentale qui permet de faire des relevés de température, de PH et de conductimétrie sur un fleuve. "J'ai eu l'occasion de rencontrer des étudiants qui travaillent sur des appareils similaires. Ca nous a donné la possibilité de leur poser des questions, ils nous en ont posé aussi et on s'est en quelque sorte entraidé".   L'idée est de faire se rencontrer des étudiants venant de cultures différentes mais qui partagent une passion commune. Samy a 16 ans, il vient du Chili et lui aussi a été sélectionné pour participer à l'édition 2015 de l'ESI. Son dada à lui c'est la biologie. Pour lui aussi, même si la barrière de la langue s'est parfois faite ressentir, cette expérience a été une vraie possibilité d'échange. Un sentiment partagé par Taiwo, 14 ans. Elle est venue du Nigeria avec son groupe pour présenter son projet d'une canne électronique pour malvoyant. "Cela fonctionne selon le principe d'écholocation. Lorsque le mal voyant s'approche d'un obstalce, la canne vibre et permet ainsi au malvoyant de s'orienter plus facilement. Le but est de rendre les personnes souffrant de troubles de la vision plus indépendantes". Pour elle, cette expérience a été très enrichissante. "Je me suis faite une nouvelle amie. Elle s'appelle Yolanda et elle présente un projet lié au sport. Je trouve cette expérience vraiment très intéressante parce que j'ai pu rencontrer des gens qui viennent de partout et qui, parfois, parlent des langues que je ne comprends pas. Puis nous partageons tous un intérêt pour la sciences".   Parmi les 60 nationalités représentées, la Belgique était évidemment de la partie. Thom, 16 ans, étudie à l'Ecole d'Horticulture de Liège. "On a fait connaissance avec des étudiants très sympa dont des français. On a été voir les divers projets présentés qui étaient parfois issus de partenariats entre deux pays. C'était notamment le cas pour un projet en robotique qui rassemblait une équipe de français et d'américains. On a pu aussi parler de nos différences culturelles, donc c'était vraiment une très chouette expérience".   Les étudiants terminent leur séjour d'une semaine par une visite dans la capitale européenne de la culture avant de repartir vers leurs pays d'origine.  

La Chine fait main basse sur le roi de la forêt wallonne

$
0
0
Le chêne représente encore 20 % de la surface forestière wallonne, mais les scieries spécialisées dans les arbres feuillus sont à l'agonie chez nous. D'après les derniers chiffres publiés par l'Office économique wallon du bois (OEWB), le volume scié par les entreprises wallonnes a encore baissé de 30 % au cours des cinq dernières années. Beaucoup de scieries ont mis la clé sous le paillasson ou sont en chômage technique. "Le chêne est abondant en Wallonie mais paradoxalement les scieries manquent de matière première, déplore Claude Camps, administrateur de la scierie Vica-Bois (Morville). Dans les ventes publiques, les grumes de chêne (ndlr : troncs d’arbre élagués) nous passent sous le nez. Les scieries françaises et surtout asiatiques font des offres de prix que nous ne pouvons pas suivre". Le parquet made in China Au cours des vingt dernières années, la demande de grumes de chêne a pourtant baissé entraînant une chute des prix de 40 %. "Mais on constate effectivement une stabilisation depuis 2010, commente Eugène Bays, de l’OEWB. C’est en partie dû à la croissance de la demande chinoise". Une fois coupés, les arbres wallons sont transportés jusqu’au port d’Anvers où ils sont chargés sur des conteneurs vers l’Asie. "Le coût du transport jusqu’en Chine n’est pas très élevé, explique E. Bays. Vu les échanges entre la Chine et l’Europe, les transporteurs n’ont aucune difficulté à remplir les conteneurs à l’aller, avec tout ce que nous importons. Mais au retour, ils sont à moitié vides, donc beaucoup moins chers". Une fois en Chine, le chêne est scié et transformé en meubles ou en parquets. La plus grosse partie de cette production est destinée au marché intérieur, mais une partie est réexportée vers Europe, et en Wallonie en particulier, où l’on peut donc trouver du parquet en chêne européen made in China ! Effet stupéfiant de la mondialisation, où la matière première est wallonne, mais toute la filière de transformation (scieries et menuiseries) est délocalisée à l’autre bout de la planète ! Le mobilier contemporain Cela dit, les scieries wallonnes spécialisées dans les arbres feuillus (principalement le chêne) ont également souffert de la baisse de la demande pour les bois massifs au profit de produits de substitution. "Les tables que vous trouvez dans les commerces spécialisés en ameublement ne sont plus en chêne", constate E Bays. "Le mobilier contemporain utilise l’aggloméré ou le plastique". La SNCB Autre coup dur pour le secteur, le choix de la SNCB de remplacer les traditionnelles billes de chemin de fer en bois par des traverses en béton. Moins de travail pour les scieries, marges bénéficiaires rabotées, difficultés de s’approvisionner en matière première... Les temps sont durs pour les scieries spécialisées dans les arbres feuillus. "Nous survivons à peine, malgré une usine modernisée récemment", se lamente C. Camps. Ironie du sort, le principal fournisseur des grumes de chêne, ce sont les pouvoirs publics, la Région wallonne et les communes. "La Wallonie exporte ses grumes mais importe du chômage", résume C. Camps. "Certains pays européens, comme la Roumanie, refusent désormais l’exportation de leurs grumes, pour protéger leurs scieries et garder la valeur-ajoutée dans le pays". Récemment, la Région wallonne a décidé d’autoriser des ventes de gré à gré, accessibles uniquement aux entreprises wallonnes. "C’est une bonne mesure, estime" C. Camps, "mais elle ne permettra pas à elle seule de sauver le secteur. La scierie wallonne de chêne est une espèce en voie de disparition".

Walibi souffle ses 40 bougies

$
0
0
Et en 40 ans, le kangourou orange a bien grandi. Le petit parc forain du début est devenu le plus gros parc d'attraction de Belgique et l'un des grands d'Europe. Avec ses innovations et des premières européennes, Walibi est devenu un pionnier dans son domaine et est rentré, au fil des années, dans le patrimoine belge. "Rien d'extraordinaire au début" Tout commence le 25 juillet 1975. Eddy Meeùs, le fondateur, a fait installé un ski nautique tracté par câble, une première chez nous!, sur l'étang de Limal. Autour, une plage est aménagée, des personnages de Tintin sont disposés et quelques manèges de fête foraine sont loués à la hâte. "Mais au début, le parc n'avait rien d'extraordinaire pour l'époque" se souvient Dominique Fallon venu prêter main forte à Eddy Meeùs pour les débuts. D'ailleurs, la veille de l'ouverture, le parc est encore bien triste: "il n'y avait que du sable et des graviers, les attractions étaient là, mais ça manquait de couleur. Du coup, Eddy Meeùs, est parti avec son camion et est revenu avec 15 000 tulipes en plastique. On s'est retrouvé la veille au soir à quatre pattes à planter ces milliers de fausses fleurs. On était fatigués le lendemain pour accueillir les premiers visiteurs!" Wavre, Limal, Bierge Il a aussi fallu trouver un nom. Les fondateurs demandent à une agence de publicité mais il fallait que ce soit bilingue, français-néerlandais, que ce soit facile à dire par les enfants et que ça évoque l'amusement: "L'agence nous a proposé des choses du genre Holidays Park ou Paradise quelque chose, toujours en anglais. On aurait aussi pu prendre le thème de Tintin fort présent dans le parc au début mais ça faisait Tintin Land en Français et Kuifje Land en Néerlandais. Ca n'allait pas. Finalement, un peu désespéré, Eddy Meeùs a fini par trouver le nom en alignant le nom des communes sur lesquelles se trouvait le parc, on était avant la fusion des communes: Wavre, Limal, Bierges. Il a essayé Libiwa, Biliwa, et finalement, Walibi, ça sonnait bien. Ce sont ses enfants qui lui ont donné l'idée du kangourou. C'est son cadet qui lui fait remarquer que Walibi ça ressemble fort à Walabi". Un prix unique pour la journée Le nom trouvé, le parc peut ouvrir. Et le premier jour, Walibi n'innove pas seulement avec son ski nautique mais aussi avec son tarif. Un prix unique à l'entrée, pour toute la journée. "Les gens étaient habitués aux fêtes foraines où on paye à chaque attraction. Le premier matin, les gens n'ont pas compris pourquoi il fallait payer avant même d'avoir vu ce qu'il y avait dans le parc. J'ai dû moi-même, avec Eddy Meuùs et ses enfants, me mettre devant les caisses pour convaincre les gens de payer. Puis les enfants ont vite compris qu'une fois à l'intérieur, tout était gratuit, ça a marché évidemment. Le bouche à oreille a fonctionné, ça a contribué à notre succès." "Walibi fait partie de ma vie" Et ce succès se confirme. Au fil des années, le parc se développe et innove, avec la première rivière sauvage de Belgique d'abord, puis le premier looping d'Europe (sur le Tornado), plus tard la première montagne russe en bois d'Europe. Le parc grandi, son public aussi. "Je viens ici depuis que je suis toute petite. Et aujourd'hui je viens avec ma fille pour la première fois, c'est une découverte pour elle et des souvenirs pour moi". "J'ai toujours connu Walibi, je venais ici avec mes parents donc ça fait très très longtemps! Ca fait partie de mon enfance, de ma vie!". Walibi entre dans le cœur des beaucoup de belges. De véritables passionnés créent même des fan club et en discutent toute l'année sur Internet. La kangourou devient une véritable mascotte. Quand un groupe américain rachète le parc début des années 2000 et le rebaptise Six Flags Belgium certaines réactions sont vives. La parc redevient finalement Walibi en 2005 et retrouve son célèbre kangourou (redessiné) à l'occasion d'un nouveau changement de propriétaire. Aujourd'hui Walibi accueille environ 1 300 000 visiteurs chaque saison.
Viewing all 30936 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>