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Article 16
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Les magasins Euro Center changent de stratégie et deviennent Kitchen Market
C’est un changement de stratégie radical qu’opère en ce moment la société Euro Center basée à Bois-de-Villers en province de Namur. Les 24 magasins du groupe procèdent à un déstockage massif avant transformation. Dans quelques semaines, ils auront un nouveau nom, Kitchen Market, et seront entièrement consacrés à l’univers de la cuisine.
"Euro Center se réinvente, explique Frédéric Taminiaux, directeur général. On garde les mêmes équipes, c’est la même société et le même management. Mais l’idée est d’évoluer vers un tout nouveau concept qui n’existe pas aujourd’hui en Wallonie : réunir sous un même toit tout ce qu’il faut pour la cuisine et pour cuisiner".
Chez Kitchen Market, on pourra donc acheter des cuisines sur mesure à prix réduit, de l’électro et des ustensiles. Les clients pourront même suivre des cours pour apprendre à utiliser le matériel de manière optimale. Par contre, il n’y aura plus de téléviseurs, de GSM ou d’ordinateurs dans les rayons. De nombreux autres articles disparaîtront également du catalogue.
La cuisine, au cœur de la maison
"La cuisine est devenue une pièce importante dans la maison ou dans l’appartement, et dans la vie des familles, poursuit Paul David, directeur commercial. Et contrairement à nos parents ou à nos grands-parents, on n’investit plus dans une cuisine pour la vie. On réagit à des effets de mode ou à des envies de changement". Kitchen Market sera donc là pour répondre à ces nouvelles envies.
Ce changement, le groupe y pensait depuis longtemps. La diminution constante des marges sur certains produits a été l’un des éléments déclencheurs. Euro Center a aussi voulu tirer profit de l’expérience accumulée depuis 2007 par l’enseigne Eggo (49 magasins en Belgique) qui vend 15 000 cuisines sur mesure par an. Eggo fait partie du même groupe qu’Euro Center et s’est imposé en quelques années comme un acteur majeur dans le secteur de la cuisine. Son chiffre d’affaires atteint les 100 millions d’euros, celui d’Euro Center avoisine les 60 millions.
Un groupe puissant
"Eggo et Kitchen Market, deux enseignes, deux stratégies différentes, mais un seul groupe derrière, une seule puissance pour la négociation avec les fournisseurs et pour la logistique", explique encore le directeur général Frédéric Taminiaux. Et pas de concurrence entre les deux selon lui: "Eggo, c’est du milieu de gamme ou du haut de gamme. Chez Kitchen Market, on développe une gamme plus accessible, plus jeune, plus colorée, plus dynamique peut-être, avec des cuisines à un prix imbattable mais qui a toutes les qualités d’une grande".
La stratégie d’Euro Center peut paraître risquée. "Mais le risque aurait été de ne rien faire, clame le directeur commercial Paul David. Les enseignes qui se maintiennent au fil des ans sont celles qui s’adaptent à un marché en profonde mutation".
La transformation des magasins Euro Center en Kitchen Market s’achèvera en octobre. Les 150 employés ont commencé à suivre des formations pour s’habituer aux nouveaux produits qu’ils seront chargés de vendre à l’avenir.
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Article 14
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Tournai : qui trouvera la forêt magique, cachée au coeur de la ville?
La Ville de Tournai édite un jeu d'aventures à destination des touristes et des familles. Il permet de découvrir autrement le patrimoine tournaisien.
Les Tournaisiens l'ignorent peut-être, mais leur ville abrite une forêt magique. Seul problème: elle est perdue. Pour la retrouver, il faut détruire la malédiction qui s'est abattue sur la ville, grâce à l'envol d'un papillon. Pour y parvenir, il faut résoudre une série d'énigmes et accomplir certaines missions. Voilà le jeu d'aventures urbain proposé à l'Office du tourisme de Tournai, un sac Aventure-jeux baptisé Les Magiciens de la forêt perdue.
"Parmi les touristes qui visitent Tournai, il y a beaucoup de seniors. C'est très bien mais nous devons également proposer des produits pour d'autres publics, dont les familles", explique l'échevine du Tourisme, Ludivine Dedonder (PS).
Testé grandeur nature
Un comité d'amateurs de jeux s'est mis en place pour imaginer un produit à destination des familles. "Le jeu a été testé par une dizaine de familles, elles nous ont fait part de certains remarques, des améliorations ont été apportées au jeu, et il a rencontré un franc succès. Dans l'ensemble, c'était extrêmement positif", souligne Karen Van Erpe, une des chefs de service à l'Office du tourisme.
"C'est l'occasion pour les parents et aux enfants de découvrir le patrimoine de Tournai et d'une autre manière", ajoute Ludivine Dedonder. "Tout en jouant et en s'amusant, ce sont des fous rires garantis en famille. Et en même temps, on peut apprendre l'histoire de notre ville".
Deux heures de balade
Même les adultes se prennent au jeu. Et comme les énigmes ne sont pas concentrées sur les bâtiments connus de Tournai, la cathédrale et le beffroi, cela permet également de jeter un œil au petit patrimoine. Le jeu a cet avantage qu'il peut même intéresser les familles tournaisiennes, qui pourront découvrir leur ville, en famille, et d'une autre manière.
Le sac Aventure-jeux est vendu au prix de 10 euros à l'Office du tourisme de Tournai et à l'Auberge de jeunesse. Il comprend tous les éléments permettant de répondre aux énigmes. Et la surprise au bout de la balade de deux heures dans les rues de la ville vaut son pesant d'or.
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Article 12
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Saint-Gilles: découverte d'un laboratoire clandestin de faux papiers
A la recherche d'un terroriste présumé, la police a découvert jeudi à 05h00 du matin un laboratoire de faux papiers, rue des Fortifications, près de la Barrière de Saint-Gilles. C'est qu'a révélé samedi le quotidien La Dernière Heure (DH). Le parquet de Bruxelles a confirmé lundi l'information mais il précise que le laboratoire n'a pas été lié à une filière terroriste. Trois sans-papiers résidant dans l'immeuble ont été arrêtés sur les lieux, mais ont été relaxés. Ces locataires n'avaient pas de lien avec la production de faux documents.Le suspect recherché à la base n'a pas été retrouvé à l'adresse. L'atelier situé au 1er étage de l'immeuble était en fonction depuis plusieurs mois. Il produisait des documents d'identité de bonne qualité. Les perquisitions ont duré une demi-journée. Des scanners et photocopieurs ultra-performants ont été saisis sur place. A leur arrivée dans l'immeuble, les policiers n'ont trouvé aucun des occupants des trois appartements aux étages.
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Article 10
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Charleroi: une nouvelle application informatique pour gérer ses déchets
L'ICDI, l'Intercommunale de Collecte et de Destruction des Immondices qui gère les déchets de la région de Charleroi, a lancé un nouvel outil pour les smartphones et les tablettes baptisé "Recycle".
Ce petit programme vous permet notamment d'être averti la veille des collectes de déchets et vous signale les reports éventuels en cas de jour férié par exemple. Il vous renseigne aussi sur les points de collecte de piles usagées, les adresses des parcs à conteneurs ou encore sur le contenu autorisé des sacs PMC.
Pour disposer de cette application, il vous suffit de la télécharger et d'introduire votre code postal ainsi que le nom de votre rue. Elle est totalement gratuite.
Et pour ceux qui n’ont pas de smartphone, l’ICDI rappelle que son site internet permet aussi de prendre connaissance d’un bon nombre d’informations intéressantes.
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Article 8
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Molenbeek: un adolescent porte plainte contre des policiers pour coups et blessures
Un adolescent de 16 ans a porté plainte avec sa mère samedi matin contre des policiers pour un coup de poing asséné derrière l'oreille et ayant nécessité des points de suture. Il a été porté lors d'un contrôle, vendredi soir entre 21H00 et 22H45, au niveau du numéro 67 du boulevard Mettewie à Molenbeek-Saint-Jean, d'après Sudpresse.
Le porte-parole de la police de Bruxelles-Ouest Johan Berckmans a confirmé lundi que la plainte a été enregistrée dans un commissariat de la zone.Il ajoute que l'intervention a été effectuée à la suite d'appels de riverains pour tapage nocturne. C'est la police fédérale qui est intervenue sur demande de la police locale. Le service Contrôle interne de la zone va réunir l'ensemble des informations sur cette affaire et les transférer à la police fédérale.
Le jeune était assis à l'arrêt de bus en compagnie de deux copains quand une voiture banalisée s'est arrêtée à leur hauteur. Il déclare avoir été frappé directement par un policier, sans raison apparente, et que le contrôle des cartes d'identité a eu lieu par la suite. Après les faits, l'adolescent s'est rendu chez son cousin de 19 ans. Il a déclaré avoir perdu connaissance quelques secondes. La mère de son cousin a accompagné les deux jeunes à l'hôpital. Sa plaie ouverte a nécessité des points de suture.
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Article 6
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La Foire du Midi bat son plein depuis une semaine déjà
Les exploitants de la Foire du Midi sont enthousiastes, ils se disent satisfaits de la première semaine écoulée. Les barbe-à-papa, beignets, churros ou encore pommes d’amour attisent toujours les sens des badauds de la foire. Mais deux nouvelles attractions ont néanmoins été installées pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante.
Se renouveler est vital
La Turbine vous emmène à 75 mètres de haut et à 120km/h grâce à un bras articulé. Patrick De Corte est le président de l’Union des Forains bruxellois. Il reconnaît que "les gens veulent toujours de plus en plus… Jusqu’au jour où on ne saura pas faire plus. C’est impressionnant !"
Un forain content avoue que "ça se passe très bien. On ne va pas crier victoire trop tôt mais jusqu’à aujourd’hui, le bilan est super bon. On a bien démarré. Mais il faut attendre et rester prudent. C’est à la fin, surtout, qu’on fait les comptes". En effet, les forains sont tributaires de la météo, alliée ou ennemie de leur succès.
Les traditions demeurent : gourmandises et nostalgie toujours au menu
La foire du midi, c'est aussi les grands classiques; pêche au canard, tirs à la carabine, auto- tamponneuse, croustillons et barbe à papa ont toujours leurs fans. L’une d’entre eux confie d’ailleurs qu’elle vient depuis qu’elle est toute petite et "chaque année, il faut y aller sinon c’est vraiment quelque chose qu’on rate. L’ambiance, les gens, les attractions … j’aime tout. Les croustillons surtout !"
Avec 130 attractions, la grande kermesse du Bruxelles est l'un des plus grands champs de foire du pays. Elle en est à sa 135ème édition et attire bon an mal an plus d'un million de personnes. La Foire du Midi, c'est l'événement estival à ne pas manquer pour les Bruxellois jusqu’au 23 août.
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Article 4
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Fusillade de Barchon : 15 ans requis contre l'auteur présumé
Le parquet a requis lundi devant le tribunal correctionnel de Liège une peine de 15 ans d'emprisonnement contre Alexandre Nanot, un Français âgé de 42 ans poursuivi pour double tentative de meurtre contre des policiers.
Alexandre Nanot avait commis un braquage à Montjoie en Allemagne le matin du 8 août 2014. Avec un butin de 33 000 euros, il avait pris la fuite en moto vers la Belgique, où il s'était arrêté sur le parking de la E40 à Barchon. Son signalement ayant été diffusé, il y avait été repéré par des policiers présents à cet endroit pour une mission de routine.
Peu avant midi, quand ces policiers ont voulu l'interpeller à la sortie de la boutique de la station-service, il avait sorti son arme. Dans la confrontation, il avait tiré à six reprises en direction des policiers avec un pistolet P38. L'un d'eux avait été atteint de trois balles mais avait survécu à d'importantes blessures tandis que l'autre avait été blessé à la main. La scène avait été partiellement filmée par un camionneur. Elle avait pris fin lorsqu'un des policiers avait touché Alexandre Nanot d'un tir à la tête.
Gilet pare-balle
Malgré les coups de feu, le suspect conteste l'intention homicide. Il a prétendu avoir tiré dans le gilet pare-balles des policiers pour se dégager de leur emprise et dans le but de fuir. Le substitut Dessart n'a toutefois pas retenu lundi cette version des faits, et a requis une peine de 15 ans d'emprisonnement à l'encontre du prévenu, pour double tentative de meurtre ainsi que rébellion armée et port illégal d'arme.
Le parquet a insisté sur la personnalité d'Alexandre Nanot, déjà condamné à 10 reprises pour un total de plus de 20 ans de prison. Ancien militaire, il avait notamment écopé en 1995 d'une peine de 12 ans de prison prononcée par la cour d'assises de Côte d'Or à Dijon, pour un braquage lors duquel il avait fait feu en direction de policiers.
Le jugement interviendra le 31 juillet.
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Article 2
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Les difficultés de la filière porcine soumise à un double embargo russe
La Foire de Libramont fournit l'occasion de s'intéresser à la filière porcine. Le secteur est en crise et a bien du mal à garder la tête hors de l'eau depuis plusieurs années. L'embargo russe ne vient rien arranger.
A Piétrain, les porcs de l'exploitation portent le nom de leur village : le cochon Piétrain est apparu dans cette commune du Brabant wallon dans les années 20. C'est le grand-père d'Henri Stas qui a lancé cette race porcine dépourvue de graisse. Aujourd'hui, Henri cultive toujours cet héritage mais le métier d'éleveur-sélectionneur se raréfie : "Nous sommes plus qu'une dizaine, ce n'est plus rentable du tout."
A l'heure actuelle, chaque porc envoyé à l'abattoir revient à moins d'un euro le kilo alors qu'un éleveur a besoin d'1,30 euro pour s'en sortir et de plus d'1,50 euro pour gagner sa vie.
Le prix du porc belge s'aligne sur le marché européen. Les éleveurs sont parfois contraints de vendre à perte. Ils n'ont aucune maitrise sur les coûts de production. Ce prix européen dont dépendent les éleveurs est guidé par des pays importants comme l'Allemagne.
Double embargo russe
Au delà des crises sanitaires et la flambée du prix des aliments vient s'ajouter une autre difficulté pour les éleveurs : la viande de porc est soumise à un double embargo russe. Celui décrété le 29 janvier 2014 suite à un cas de peste porcine africaine et l'embargo de l'été dernier.
La Belgique exportait 34 450 tonnes de viande de porc par an vers la Russie, soit une perte de 4% de son marché d'exportation.
L'élevage de porc est bien plus développé en Flandre qu'en Wallonie : 94 % de la production est flamande, 6% provient du sud du pays. La Wallonie compte entre 650 et 700 éleveurs.
Pour s'en sortir, certains d'entre eux se tournent vers l'intégration.
C'est le cas de Jean-Luc, l'un des pionniers en la matière. Les 2000 porcs de sa porcherie ne lui appartiennent pas. Ils sont livrés tous les 4 mois 1/2 par une exploitation flamande. Durant cette période, les cochons prennent 100 kilos, ensuite ils vont directement à l'abattoir. Pour Jean-Luc, les risques sont limités.
C'est donc un secteur en survie. Les principaux acteurs de la filière plaident pour l'achat local et la possibilité aux élevages familiaux de s'installer en Wallonie.
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Article 0
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Douche froide confirmée pour le tram liégeois
Mauvaise nouvelle à Liège : l'avis de l'organisme européen Eurostat sur le mécanisme de financement du futur réseau de tramway se trouve sur la table du ministre wallon Carlo Di Antonio et cet avis est bien négatif. C'est la deuxième fois en quatre mois que l'Europe recale le dossier.
Après un premier refus en mars dernier, l'Europe n'admet pas non plus la version revue du projet. Pour rappel, si le premier mécanisme de financement avait été recalé, c'est parce que les autorités européennes n'admettaient pas que la région étale la dépense de 380 millions sur plusieurs années. Le dossier avait été modifié et réintroduit. Eurostat devait rendre son deuxième verdict pour la fin de ce mois de juillet.
Le gouvernement wallon confirme qu'une copie de ce verdict se trouve bien sur le bureau du ministre Di Antonio. Un deuxième avis négatif. Sur quelles bases ? Difficile d'en savoir plus à ce stade. L'institut des Comptes Nationaux a en tout cas engagé une nouvelle procédure de dialogue contradictoire avec Eurostat. Mais de cette procédure, on ne peut rien nous dire d'autre que ceci : les termes de cette négociation doivent rester confidentiels pour envisager une issue éventuellement favorable au futur réseau liégeois de tramway. Le dossier "tram" est donc recalé une deuxième fois par l'Europe, mais les acteurs wallons et liégeois persistent à y croire.
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Anderlecht: les Goujons s'appliquent à réduire la consommation d'énergie
Les Goujons sont une des plus grandes tours de logements sociaux à Bruxelles : 18 étages et 900 locataires pour qui les charges liées à la consommation d’énergie peuvent être importantes. Elles pouvaient représenter de la moitié au trois-quarts du loyer. Des solutions ont été déployées pour réduire ces factures grâce au programme "PLAGE" qui mobilisent six ingénieurs engagés au chevet de ces bâtisses énergivores.
Aujourd’hui, ces efforts commencent à porter leurs fruits. L’immeuble n’est pas récent, les châssis en aluminium ont près de quarante ans. L’isolation est rudimentaire. Cette construction est donc une véritable passoire tant à chauffer qu’à rafraîchir. La façade devrait être prochainement isolée.
Des actes simples pour réduire la facture
Mais en attendant, l’ingénieur Sami Anouar a déjà instauré quelques changements en posant "des actes simples". Sous cet immense village vertical, la chaufferie fonctionnait ne permanence, "été comme hiver". Sami Anouar a donc décidé d’adapter l’utilisation de cette chaufferie aux conditions climatiques qui déterminent les besoins réels du chauffage. Il a également fait isoler les conduits. Parallèlement, les locataires sont incités à mieux utiliser leurs chauffages.
Les souffleries d’air chaud devant les ascenseurs ont tout bonnement été coupées. Le concierge, Ben Diag, s’en souvient ; il a dû essuyer quelques plaintes parce que "les locataires n’étaient pas contents". Mais, il précise qu’aujourd’hui "ça va mieux. Les mentalités commencent à changer". C’est l’effet "remboursement" qui a pesé de tout son poids. "Les gens ont commencé à comprendre que si on ne fait pas ça, la facture sera salée !", ajoute-t-il.
Des résultats
Ces petits gestes qui pourraient s’apparenter à des remèdes homéopathiques portent déjà des fruits avec une baisse moyenne de 158 euros sur un an, par foyer de l'immeuble, pour le gaz et 80 euros pour l'électricité.
Six ingénieurs comme Samir Anouar ont été engagés pour onze sociétés de logements sociaux de la région. Mais, ce programme "PLAGE" touche à sa fin. La ministre de l'Environnement et du Logement, Céline Frémault, promet de maintenir un financement. Dans le cas contraire, le programme s'achèvera en mars prochain.
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Débardage et bûcheronnage à la Fête de la forêt à Bertrix
Devant un public nombreux, il aura fallu 21 secondes pour abattre, ébrancher et débiter un grand sapin. Cette prouesse, aussi rapide que spectaculaire, on la doit à une imposante machine finlandaise, spécialement conçue pour l'épicéa et les feuillus. Un peu plus loin, non loin de là, se déroule le championnat international de bûcheronnage.
Face à la mécanisation, le métier de bûcheron est en voie de disparition. "C'est un métier qui est en voie de disparition, parce qu' il y a l'évolution des machines, au rendement élevé. Elles font 500 m³ de bois par jour, soit le travail de 10 à 15 hommes" note David Gérard, bûcheron, "puis c'est un métier très physique, et on ne trouve plus de main d'œuvre".
Les bûcherons n'en restent pas moins indispensables pour les grands arbres.
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